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Quand Christian Fittipaldi débarquait en NASCAR

Photo du rédacteur: GoodstoneGoodstone

Dernière mise à jour : 26 févr.

Eligible dans la catégorie "Saison d'enfer".




Fils de Wilson Fittipaldi, lui-même ancien pilote en F1 et grand frère du double-champion du monde Emerson, Christian est lui-aussi pilote dans le monde du sport-auto. Celui qui a gagné à trois reprises les 24h de Daytona a eu un début de carrière prometteur. Vainqueur de la F3 brésilienne en 1989, puis de la série sud-américaine l’année suivante, il s’imposera ensuite dans le championnat international de F3000, alors l’antichambre de la F1 à l’époque, en 1991 chez Pacific.


Un pilote venu du CART qui tente de s'exiler en NASCAR, une impression de déjà vu...
Un pilote venu du CART qui tente de s'exiler en NASCAR, une impression de déjà vu...

C’est en toute logique qu’on verra le brésilien dans la catégorie-reine, en 1992. Mais en trois saisons, que ça soit chez Minardi ou Footwork, il ne réussira jamais à voir la lumière malgré quelques résultats prometteurs (et un looping à Monza en 1993, mais c’est une autre histoire). Faute d’opportunités intéressantes, le grand Christian s’exilera aux Etats-Unis prospecter dans le championnat nord-américain de monoplaces, le CART. Débutant au sein du Derrick Walker Racing en 1995, puis dans la fameuse équipe du Newman-Haas Racing entre 1996 et 2002, il s’imposera à deux reprises et animera le peloton de ce championnat, mais sans jamais avoir prouvé qu’il était un cador également à cause de son inconstance et de gros cartons, l'empêchant de viser bien plus haut…

 


Une ultime année sans gloire en CART pour le neveu d'Emerson Fittipaldi, au volant de la Lola Toyota du Newman-Haas Racing. Ici à Toronto (©Phillipp Abbott)
Une ultime année sans gloire en CART pour le neveu d'Emerson Fittipaldi, au volant de la Lola Toyota du Newman-Haas Racing. Ici à Toronto (©Phillipp Abbott)


A la fin de l’année 2002, il se retrouve sans volant, et plutôt que d’insister dans ce championnat, il va réorienter sa carrière…en NASCAR. La nouvelle est confirmée dès l’été même et cela surprend tous les spécialistes dans le milieu. Il faut dire qu’entre le monde des monoplaces et le stock-car ricain, il y’a une galaxie d’écart, surtout quand on ne vient pas de ce monde-là !

 

Mais revenons un peu en arrière. Christian Fittipaldi a déjà participé à une épreuve de NASCAR un an auparavant. Alors que la saison 2001 de CART est terminée, le brésilien se laisse tenter par une pige en Busch Series, la seconde division professionnelle de la NASCAR (aujourd’hui nommée Xfinity Series). Il dispute l’avant-dernière manche de l’année, sur l’oval de Phoenix, qui se déroula au début du mois de novembre. Engagée sur la seconde voiture du Innovative Motorsports (engagée à titre exceptionnel), une équipe raisonnablement compétitive, Fitiipaldi réussira à se qualifier pour la course en se plaçant 33e sur la grille (sur 43 voitures, et pour 55 engagés !) en dépit de sa totale inexpérience avec ces bolides bien qu’il ait pu faire des essais en préliminaire de ce meeting. En course, il n’évitera pas la faute et part dans le mur peu après la mi-course. Mais cette expérience a visiblement séduit Christian qui veut disputer encore plus d’épreuves à l’avenir.

 


Première expérience en NASCAR avec la Chevy du Innovative Motorsports, à Phoenix, et premier carton. (©Womotor)
Première expérience en NASCAR avec la Chevy du Innovative Motorsports, à Phoenix, et premier carton. (©Womotor)

Pour 2002 justement, et en parallèle de ce qui sera son ultime saison en CART, on annonce que l’Innovative Motorsports confierait la troisième Chevrolet (elle passe à deux voitures full-time cette saison) au brésilien pour un maximum de cinq/six courses. C’est effectivement le cas, mais pour cause de conflits de date avec le CART et de contrats avec la Newman-Haas Racing, il a fallu chambouler quelque peu le calendrier…Mais pas de panique, il sera bel et bien présent sur la Chevrolet #30 sponsorisée par Mike’s Hard Lemonade.

 

Sur ce programme de cinq courses, le bilan se résumera à deux non-qualifications, un forfait après être contraint de céder le volant à un autre pilote initialement non-qualifié à Memphis, un carton et un abandon mécanique. Bref, c’est pas la joie, mais le meilleur est à venir pour la suite…




En aout 2002, Christian Fittipaldi est engagé pour la saison prochaine chez la Petty Enterprises, team bien connue dans le milieu de la NASCAR puisque son patron n’est d’autre que Richard Petty, septuple champion de la Cup Series et auteur de 200 victoires. Le programme pour 2003 contiendra quelques épreuves à la fois en Winston Cup Series, en Busch Series et en ARCA. L’objectif est de le préparer à un engagement à temps complet en Cup Series pour 2004.

 

Une jolie opportunité pour le brésilien qui, théoriquement, fait le bon choix de tourner définitivement le dos au CART au profit de la NASCAR jugée plus attractive et lucrative que les championnats de monoplace aux USA  cette période. Et puis, quitte à se lancer dans une nouvelle aventure, autant tenter un défi exotique. Sur ces points, on ne peut que saluer l’initiative et l’envie du neveu d’Emerson de percer en stock-car. Enfin et grâce à sa présence, la télévision brésilienne diffusera de manière assidue les courses de NASCAR à partir de 2003.



Le King (alias Richard Petty) et le neveu d'Emerson: une association qui questionne encore nombre de spécialistes dans le monde de la NASCAR (©Motorsport Images)
Le King (alias Richard Petty) et le neveu d'Emerson: une association qui questionne encore nombre de spécialistes dans le monde de la NASCAR (©Motorsport Images)

 

Maintenant, pas mal de personnes se posent la question. Est-ce que le pilote de 32 ans va s’intégrer facilement dans l’univers de la NASCAR ? Réussira-t ’il à s’imposer dans le peloton ? Et puis,  on se demande pourquoi la Petty Enterprises s’est intéressé à un pilote totalement inconnu dans la discipline et qui n’a pas franchement brillé sur ses quelques piges précédemment. Peut-être était-ce une occasion d’attirer un peu la lumière sur l’équipe, qui n’est pas très très compétitive depuis pas mal de temps…

 

Ses débuts avec cette équipe commenceront plus tôt que prévu : il conduira la troisième voiture de la Petty Enterprises durant la seconde venue à Phoenix, en novembre 2002 (l’avant-dernière manche du calendrier), et en Winston Cup Series ! Sur la Dodge Intrepid numéro 44 (ex-Buckshot Jones, ex-Jerry Nadeau ou encore Greg Biffle en fin de saison, etc.) sponsorisée par Georgia Pacific, le brésilien débute dans l’élite de la NASCAR au pied levé et pratiquement sans aucun essai. Il réussira à être présent pour la course en signant une jolie 17e place sur la grille (sur 43, pour 49 engagés).

 

La course est plus laborieuse. Evoluant dans le peloton, il part en travers et ne peut éviter le contact avec le mur dans le dernier tiers de la course. Au moins, sa prestation était dans l’ensemble, pas si mauvaise que ça. Et Christian peut se vanter d’être le premier pilote brésilien à avoir le départ d’une course au sein de la division principale de NASCAR.

 


Ca commençait bien à Phoenix, puis ca se gate rapidement en course. Ici derrière Kyle Petty, sur l'autre voiture du team (©Robert LeSieur)
Ca commençait bien à Phoenix, puis ca se gate rapidement en course. Ici derrière Kyle Petty, sur l'autre voiture du team (©Robert LeSieur)

Durant l’hiver, il effectuera de nombreux essais dans divers circuits/ovales en plus d’une première participation aux 24h de Daytona. Son programme pour la saison 2003 est désormais connue. S’il n’y a pas une quelconque course de prévue en Busch Series, un menu de cinq épreuves en Cup avec la #44, toujours la troisième voiture du Petty Enterprises (désormais en part-time, présente que quand Christian est au volant), est épinglé à son calendrier à partir du début de l’été. Il comprend le Daytona 400, Watkins-Glen, Dover, Talladega et Charlotte. Il aura pour sponsor la marque de chips et snacks Bugles ainsi que pour Watkins-Glen, le soutien du club de football US, les New-York Yankees.

 

Pour le début d’année, on va plutôt démarrer en douceur avec quelques manches en ARCA pour se familiariser dans le peloton ainsi que des séances d’essais. D’ailleurs, en parlant de début de saison, Christian aura l’opportunité de disputer le Daytona 500, fameuse épreuve d’ouverture de la NASCAR Cup sur le superspeedway. Ce ne sera pas avec Petty, mais un one-off avec le Andy Petree Racing pour piloter la Chevrolet numéro 33.

 

Problème, Fittipaldi n’a jamais roulé dans ce type d’ovale hormis durant des séances d’essais et on hésite à le faire participer à la course. Tout dépendra de comment il se débrouillera aux essais, aux courses qualificatives ainsi qu’à sa participation en ARCA sur ce même superspeedway, deux jours avant l’épreuve des 500 miles.

 


Sa présence en ARCA, sur l'épreuve de Daytona, a tout d'une course "test" pour Fittipaldi. Chose qu'il réussira. (©F. Pierce Williams)
Sa présence en ARCA, sur l'épreuve de Daytona, a tout d'une course "test" pour Fittipaldi. Chose qu'il réussira. (©F. Pierce Williams)


Se comportant bien sur la piste et réussissant à arracher sa place pour le Daytona 500 (34e sur la grille), le grand Christian effectuera également une course sans soucis en ARCA, et amènera sa Dodge bleue #43 du Petty Enterprises dans le top-10. Tout indique qu’il est prêt à se battre dans le peloton de la grande épreuve de la NASCAR Winston Cup le dimanche. Il fera d’ailleurs une prestation sans aucune erreur ni excès. Et c’est avec une certaine prudence qu’il atteindra les 500 miles en 35e position, à un tour de retard.

 


Un one-off chez la Andy Petree Racing au Daytona 500, l'équipe se contentera de quelques participations en 2003 contrairement aux années précédentes (©Pierce Williams/ LAT Images)
Un one-off chez la Andy Petree Racing au Daytona 500, l'équipe se contentera de quelques participations en 2003 contrairement aux années précédentes (©Pierce Williams/ LAT Images)

Après ce weekend plutôt positif, les séances d’essai reprennent de plus belle. Fin-mars, il aura une nouvelle opportunité de la part du Petty Enterprises d’effectuer un autre départ en Cup, sur l’oval du Texas Motor Speedway. Insuffisamment rétabli de son accident à Bristol la semaine précédente, Kyle Petty préfère laisser le volant à Fittipaldi après les essais. Ce dernier sera donc sur la Dodge #45 le dimanche de la course. Il ira s’échouer dans le mur aux trois-quarts de l’épreuve alors qu’il était déstabilisé en étant coincé entre deux voitures à ses côtés.

 


Kyle Petty, habituel pilote de la #45, a bien fait les essais, mais c'est Christian Fittipaldi qui fera la course, au Texas (©Jayski/ TMS-fan)
Kyle Petty, habituel pilote de la #45, a bien fait les essais, mais c'est Christian Fittipaldi qui fera la course, au Texas (©Jayski/ TMS-fan)

Au mois de juin, la chance lui sourit car en plus de son programme initial énoncé précédemment en Cup, Fittipaldi aura l’occasion de disputer encore plus de courses dans l’élite de la NASCAR, comme toujours au sein du Petty Enterprises.

 

Le pilote principal du team, John Andretti, est remercié après plus de cinq années de bons et loyaux services au volant de la fameuse #43. A partir de la course du Michigan et pour une bonne partie de la saison, le grand brésilien sera dans cette Dodge jaune et bleue sponsorisée par Cheerios, sauf à quelques occasions ou bien quand il sera amené à piloter la #44. Une nouvelle assez brutale et inattendue étant donné qu’on espérait voir une tête bien plus expérimentée prendre le volante de la #43. Mais tant mieux pour Christian Fittipaldi qui aura plus de weekends occupés à son actif, sans compter le fait qu’il engrangera davantage d’expérience pour la saison prochaine.

 


Prêt pour piloter la #43 chère au King. La livrée ici, est spéciale pour quelques manches(©Petty Enterprises archive)
Prêt pour piloter la #43 chère au King. La livrée ici, est spéciale pour quelques manches(©Petty Enterprises archive)

Passons rapidement sur la course au Michigan où il finira très loin dans le peloton (35e) pour aller à Sonoma, première venue sur un circuit routier en NASCAR Cup. Dans un environnement où il est supposé être plus à l’aise que sur un ovale, Christian sort de la piste à la sortie des esses et tape le mur de pneus. Partie terminée ? Non, car plus-tard, il tombera en panne de transmission. Occasion manquée de montrer qu’il n’était pas également à la peine sur ce type de tracés…

 


Une course à oublier dans le tourniquet de Sonoma (©Robert LeSieur)
Une course à oublier dans le tourniquet de Sonoma (©Robert LeSieur)

On retourne ensuite sur le superspeedway de Daytona pour l’épreuve des 400 miles. Au volant de la #44 pour la première fois de l’année, les résultats ne décollent pas. Cela sera encore plus préoccupant pour l’équipe car Fittipaldi échouera à se qualifier…tout comme la #43 avec Shane Hmiel. La cause ? Des moteurs préparés par le Mike Ege Racing totalement inefficaces semble t-il.


Les weekends suivants se suivent et se ressemblent pour le grand Christian qui n’arrive pas à progresser de course en course (en plus d’essais effectués en semaine). Une seconde et dernière pige en ARCA, à Pocono, aboutit sur un abandon rapide. Les participations en Cup se résument à des performances insuffisantes et beaucoup de casse en course, à force de voir le mur de trop près ou d’être la victime idéale de ses camarades dans le peloton.

 


Première apparition de la #44 pour le Daytona 400...et première non-qualification (©Craig Williams)
Première apparition de la #44 pour le Daytona 400...et première non-qualification (©Craig Williams)

Au milieu de tout ceci, il y’a également une deuxième non-qualification à Indianapolis . Une nouvelle déception arrive à Watkins-Glen, seconde et dernière venue sur un circuit routier. Pas spécialement dans le coup, Fittipaldi (de retour dans la #44) et Steve Park s’accrochent dans le dernier virage et la Dodge blanche aux couleurs des New-York Yankees tape le mur de pneus de l’arrière (comme à Sonoma !). Avec dix tours de perdus, il verra tout de même le drapeau à damiers, à la 40e place finale.

 

Le calvaire continue durant tout l’été, en étant toujours impliqué dans les mauvais coups ou en peinant à progresser en ne faisant pas mieux que sa 24e position finale à Pocono. Un petit point positif au milieu de tout ceci, son septième chrono en qualifications lors de la deuxième course au Michigan. Il pointera pendant un moment aux portes du top-10 avant d’être contraint à l’abandon, moteur H-S.

 

Au milieu du mois de septembre et après une nouvelle prestation plus que médiocre au New-Hampshire, la Petty Enterprises stoppe le calvaire et engage Jeff Green (tout juste débarqué de la Dale Earnhardt Incorporated) sur la #43 jusqu’à la fin de l’année, et même pour la saison prochaine. Toutefois, cela ne veut pas dire que tout est terminé pour Fittipaldi car lui reste encore trois courses à honorer avec la #44.

 


Un très bel effort en qualification sur l'ovale  du Michigan. Hélas, pas de chance en course...(©Robert LeSieur)
Un très bel effort en qualification sur l'ovale du Michigan. Hélas, pas de chance en course...(©Robert LeSieur)

Et c’est justement le weekend suivant, à Dover, qu’on le retrouve sur cette troisième voiture du team. Manque de pot, les qualifications sont annulées à cause de l’ouragan Isabel et la grille de départ est déterminée selon le classement des teams/points propriétaires. Comme la #44 n’a disputée que deux courses jusqu’alors, et donc très loin au classement, elle ne disputera pas la course comme cinq autres voitures…


Pour la course du Talladega 500, on ne donnait pas cher des chances de la #44 quant à une qualification sur ce superspeedway, d’autant qu’il y’a un nombre assez élevé d’engagés et de voitures compétitives dans l’ensemble. Et pourtant, pas mal de pilotes pourtant bien classés (enfin, pas non-plus largués au classement) resteront sur le carreau, et Christian décrochera la 26e place sur la grille. Sans faire de bruits ni d’éclats, celui-ci terminera 28e, à deux tours.

 


Vers une nouvelle désillusion à Watins-Glen, au volant de la Dodge #44 aux couleurs des New-York Yankees (©Motorsport Images)
Vers une nouvelle désillusion à Watins-Glen, au volant de la Dodge #44 aux couleurs des New-York Yankees (©Motorsport Images)

Absent au Kansas, Fittipaldi et la #44 reviennent à Charlotte pour la course des 500 miles en octobre. Il effectuera une course anonyme et la 34e place finale l’attendra à l’arrivée. Ce sera sa dernière apparition en NASCAR cette année. Rien de positif à retenir sur ses multiples apparitions sinon qu’il n’était clairement pas prêt à atterrir directement en Cup Series. Trois non-qualifications, quinze départs pour deux top-30 comme meilleurs résultats, le bilan est absolument misérable pour celui qui est classé 44e au championnat. Comme nombre d’anciens pilotes de CART/Indycar qui ont voulu s’orienter vers la NASCAR, la transition a été plus que douloureuse. Il faut également noter une chose, c’est que la Petty Enterprises a connu une année encore plus catastrophique que les précédentes, en étant pratiquement l’une des équipes les moins compétitives sur la grille.

 

On ne le savait pas encore à la fin de l’année 2003, mais Fittipaldi n’aura plus jamais l’occasion de revenir en NASCAR. Bien que la Petty Enterprises continuerait de lui faire confiance pour 2004, mais avec un programme modifié qui combine des piges dans les deux divisions principales de la série en plus de l’ARCA, le fils de Wilson préfère ne pas insister davantage dans une aventure malheureuse qui le discréditerait encore plus qu’autre chose. A moins que Petty lui ait fait montrer la porte de sortie ?

 


Talladega 500 2003: Christian Fittipaldi réussira à se qualifier, ce qui est déjà pas mal ! A la fin de l'année, le brésilien quitte la NASCAR par la petite porte tandis que la troisième voiture de la Petty Enterprises disparaitra, faute de sponsor (©Jayski/ "Big Dave")
Talladega 500 2003: Christian Fittipaldi réussira à se qualifier, ce qui est déjà pas mal ! A la fin de l'année, le brésilien quitte la NASCAR par la petite porte tandis que la troisième voiture de la Petty Enterprises disparaitra, faute de sponsor (©Jayski/ "Big Dave")

Passé cette histoire oubliable, Christian Fittipaldi participera pour la seconde fois de sa carrière aux 24h de Daytona. Au volant de la Doran Pontiac DP du Bell Motorsports, lui, Andy Pilgrim, Forest Barber et Terry Borcheller remporteront l’épreuve. Et cette fois, le brésilien semble se tourner vers l’endurance et le Grand-Am, en plus de quelques autres apparitions dans divers championnats à travers le monde. Pour nous, fans de sport-auto, qui se souvient réellement que Christian a été en NASCAR pendant une brève période ?

 

Ah, et j’allais oublier. Il était présent dans le jeu NASCAR Thunder 2004 d’EA Sports, dans la Dodge  #43…Quoi, vous n'êtes donc pas au courant?

 

 Liens/sources:


Archives ESPN, Jayski, NASCAR, Racing-Reference...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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