La fin de la Formule V8 3.5 (ex Formule Renault 3.5)
- Goodstone
- il y a 9 heures
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C’était certainement la série la plus intéressante pour observer des jeunes espoirs... Il y’a presque dix ans, tout s’écroulait lorsque Renault revoyait ses investissements en sport-auto et la Fédération Internationale Automobile s’en mêlait. Nous verrons cela un peu plus en détail en dessous.
Remontons un peu en arrière. La Formule Renault Espagne est créée en 1991 et laissera sa place à l’Euro Open Nissan à partir de 1998. Sous l’impulsion du promoteur RPM Comunicacion, le plateau commence à devenir qualitatif et sort progressivement des frontières ibériques pour devenir en 2002, la World Series by Nissan. Puis, tout bascule à partir de 2005 lorsque le championnat quand Renault soutient la série : en fusionnant avec la Formule Renault Eurocup, le championnat devient la Formule Renault 3.5. Avec un plateau bien fourni tant qualitativement que quantitativement en plus d’épreuves organisées dans presque tous les circuits d’Europe, on avait eu une jolie formule de promotion. On peut même dire que c’était plus formatrice et intéressante que le GP2 ou le GP3 à cette époque et jusqu’au milieu des années 2010.
Avec des monoplaces performantes (des Dallara T05, suivies par des T08 à partir de 2008 et les T12 dès 2011. Dotées de moteurs V6, puis V8 Renault, avec aucune direction assistée !) à un cout plutôt raisonnable, pas mal de pilotes aujourd’hui connus, en F1 ou ailleurs, se sont fait un nom. Parmi les quelques souvenirs de ce championnat, Robert Kubica a remporté le championnat en 2005. Alvaro Parente a été un monstre de constance deux ans plus-tard pour décrocher à son tour la couronne. Une finale qui se termine par un double-abandon pour les deux prétendants au titre pour la course finale, à Barcelone, pour Robert Wickens et Jean-Éric Vergne, conduisant au sacre au premier nommé. Une finale sur ce même circuit qui se déroulera de manière plus polémique en 2012 lorsque Robin Frijns gagne le championnat en sortant Jules Bianchi lors de la première course. Enfin, on peut également penser à 2014 et la belle saison pour Carlos Sainz Jr et Pierre Gasly, les pensionnaires de la Red-Bull Academy. Le pilote espagnol décrochera le titre à l’issue de l’année.

En 2015, c’est au tour d’Oliver Rowland de récupérer les lauriers. Le pilote britannique roulant pour le compte du Fortec Motorsports a été irréprochable en remportant huit épreuves, et au moins une dans chaque meeting à l’exception de Monaco. Il devance assez nettement Matthieu Vaxivière qui n’aura pas démérité pour sa deuxième saison complète en FR 3.5. C’est également cette même année qu’on remarque une baisse du nombre de participants : pas plus de vingt voitures au départ de chaque course. Coté plateau, on a un niveau un peu plus hétérogène que précédemment. Mais ce n’est rien du tout par rapport à ce qui été annoncé vers la fin de saison.
Après dix ans de présence et de partenariat accru dans le championnat, Renault annonce son retrait au terme de la saison 2015, souhaitant concentrer ses investissements sportifs dans d’autres domaines (la Formule 1 pour ne pas citer). Pour le promoteur RPM Racing dirigé par Jaime Alguersuari Sr, il va falloir se débrouiller tout seul et chercher un autre partenaire pour 2016, si quelqu’un est bien évidemment intéressé. De manière plus ou moins liée et annoncée parallèlement, la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) revoit sa pyramide des championnats de monoplace allant jusqu’à la F1. On favorise davantage les séries contrôlées par la FIA et celles se déroulant en lever de rideau de la catégorie-reine des monoplaces. Ce qui veut dire qu’outre la création des Formula Regional qui prendront forme d’ici quelques années, les championnats tels que le GP2, le GP3 et la Formule 3 européenne seront « couvées » et mieux rémunératrices en termes de gains de points de superlicence pour un jeune pilote.

Tout ceci sera effectif dès 2016 et à titre d’exemple, le futur champion du GP2 (qui deviendra Formule 2 à partir de 2017) récoltera 50 points dans sa superlicence contre la moitié pour la Formule Renault 3.5 ! Tentative d’assassinat pour ce championnat qui rivalise avec celui dirigé par Bruno Michel ? Meuh non voyons, on veut juste harmoniser l’ensemble des séries gravitant dans le monde de la monoplace…Et puis bon, à part le fait que la F3 Europe est gérée par la FIA et que le tandem GP2 / GP3 est de l’affaire de la FOM (Formula One Management) en plus de se dérouler à la veille d’un GP de F1, non. On ne voit pas trop la tentative d’éliminer un concurrent compétitif…Quoi, vous n’êtes pas convaincus ?
Ceci dit, dans sa position d’alternative plus que crédible et faisant quelque peu bande à part, l’avenir de la FR 3.5 est dans le doute, le grand doute même. Pour RPM et Alguersuari, c’est un peu l’opération survie. Il faut limiter la casse et tenter de convaincre les équipes présentes lors des années précédentes de rester, même sans le soutien de Renault. Puis, étant désormais totalement isolée (la perte de tout ceci entraine également le retrait de la Formule Renault Eurocup 2.0 et du Renault Sport Trophy, avec les R.S 01 comme séries support. Donc plus rien du tout comme championnat à coté), on cherche également une ou plusieurs autres séries où s’allier.
Dans le premier cas, on enregistre le départ de plusieurs équipes plus ou moins fidèles au FR 3.5. On pense à DAMS, Tech 1 Racing ou encore le Pons Racing. Dans le second, on deviendra une des séries support à l’International GT Open, et à une reprise, au championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC).
Dans l’ensemble, on a limité la casse. Mais le championnat qui se nomme désormais Formula V8 3.5 est désormais une série de seconde zone comparé aux principales formules de promotion. Pour la voiture utilisée, on garde la Dallara T12 (dotée du DRS) qui en est à sa sixième année d’existence et le V8 de 3,5 litres crachant 530 chevaux est toujours développé chez Zytek. Coté pneus, Michelin est le fournisseur principal. Dans l’ensemble, on garde toujours du matériel compétitif et éprouvé pour l’après-Renault.

Passons maintenant au plateau 2016. Quelques noms sont intéressants. Mais dans l’ensemble, le niveau est disparate, avec des seconds couteaux et pilotes présents grâce au budget apporté, sans compter certains qui tentent de relancer une carrière jusqu’alors au point mort. Quinze voitures sont annoncées pour cette saison. Championne en titre, Fortec Motorsports compte sur deux débutants pour conserver la couronne, avec le suisse Louis Deletraz (champion en titre de la Formule Renault Northern European Cup, et intégrant fraichement la Renault Sport Academy) et le brésilien Pietro Fittipaldi (ancien pensionnaire de la F3 Europe). Le Charouz Racing, courant sous les couleurs de Lotus, espère bien se battre au titre avec René Binder et Roy Nissany, tous deux sortis de saisons d’enfer, que ça soit en GP2 ou en Formule Renault 3.5 même. Bien connue dans le monde des Feeder Series, Arden engage Aurélien Panis et Egor Ozudzhev tandis qu’AVF Racing fait confiance à Tom Dillmann et Alfonso Celis Jr (troisième pilote chez Force-India en F1 et généreux donateur de billets). RP Motorsport recrute l’ami Johnny Cecotto Jr pour les premières manches de l’année, accompagné de Vitor Baptista et la structure russe SMP Racing x AF Corse confie les voitures à Matthieu Vaxivière et Matevos Isaakyan. Récupérant le matériel utilisé par DAMS, le Teo Martin Motorsport entre dans l’arène avec Yu Kanamaru et la néerlandaise Beitske Visser. Et comment ne pas évoquer la participation de Giuseppe Cipriani, 51 ans et pilotant pour le compte du Durango Racing. Gentleman-driver passionné et entrepreneur, l’ancien pensionnaire de la F3000 et de l’Auto GP est présent pour le fun ! Quand on vous disait que le plateau est disparate…
Pour le calendrier, on part sur des belles destinations, en commençant par le Motorland Aragon, puis par le Hungaroing, Spa, le Paul-Ricard et Silverstone. Viennent ensuite le Red-Bull Ring, Monza et les deux dernières épreuves se déroulent en Espagne, à Jerez suivi de Barcelone. Chaque meeting est composé de deux course de quarante minutes chacune. Et si vous cherchiez à suivre les épreuves en direct, il faut passer par la chaine Motors TV.

Pour la saison 2016 de la Formule V8 3.5, ce fut globalement intéressant, avec six vainqueurs différents lors des six premières courses et un match à quatre pour le titre pilotes. Concernant les épreuves justement, elles ne manquaient pas d’intérêt même si cela devenait un peu moins intense une fois passé les premiers tours.
Lors de l’ultime meeting sur le circuit de Catalogne, on avait eu droit à deux courses de haute tension. Pour le titre, tout se joue entre Louis Deletraz et Tom Dillmann. Et les deux pilotes ne se quitteront pas durant la première course où le suisse tente de mettre la pression sur le champion 2010 de F3 Allemande, avec réussite puisqu’après une dizaine de tous, ce dernier fait une petite erreur en bloquant ses roues au premier virage et Deletraz s’empare de la seconde place au profit de son rival. Et même si Egor Orudzhev est inatteignable pour la victoire, le fils de Jean-Louis Deletraz prend les commandes au championnat. Il ne reste plus qu’une seule course…

Et cette course, tout va basculer pour le pilote suisse de chez Fortec. Alors en pole, il manque son départ, perd du temps dans le trafic et son arrêt aux stands (obligatoire pour tout le monde) s’éternise. Les espoirs de podiums s’envolent également car il n’arrivera pas à dépasser son partenaire Pietro Fittipaldi en fin de course. La voie est libre pour Dillmann qui se montre incisif et s’envole vers la seconde victoire de la saison. C’est également suffisant pour qu’il remporte le championnat après s’être montré extrêmement fiable tout au long de l’année, n’étant classé hors des points qu’à une seule reprise. C’est également une récompense pour l’ex pensionnaire de la Red-Bull Junior qui a galéré à trouver du budget et à effectuer au moins une saison complète en GP2. Et bien que son avenir ne passera probablement plus par de la monoplace (il se tournera ensuite vers l’endurance), ce titre lui a quelque peu relancé sa carrière qui semblait stagner entre plusieurs disciplines.

Parmi les autres pilotes, Deletraz peut être satisfait de son unique saison complète dans ce championnat et prendra la direction de la F2 en 2017. Très véloce en termes de rythme de course et se consolant avec le fait qu’il soit le pilote le plus victorieux cette saison (cinq victoires), Egor Orudzhev n’a pas été aidé par les soucis mécaniques, tout comme le fait qu’il s’élimine tout seul comme un grand dans certains cas. Il contribuera néanmoins au titre de l’équipe Arden, aidé également par deux victoires d’Aurélien Panis.
Vice-champion l’an passé, Matthieu Vaxivière n’a pas réussi à confirmer en 2016. Véloce en qualifications, il ne réussira pas à convertir tout ceci en course, parfois à cause d’un certain manque de régularité et à d’autres moments, la fiabilité de sa voiture lui jouera des tours. Une fiabilité qui touchera également son partenaire Isaakyan, au point de voir SMP Racing tacler AF Corse (qui préparait les voitures pour l’équipe) pour son manque de préparation !
Et pour le reste, et hormis quelques fulgurances sur quelques épreuves, ce n’était pas très impressionnant. Mention spéciale à Cipriani qui s’est promené tout au long de la saison sans jamais déranger les autres, même si’il faut tourner près de cinq secondes au tour moins vite que les leaders. Quelques invités sont venus en cours de saison, à l’instar de Marco Bonanomi chez RP Motorsport, au Red-Bull Ring ou encore Jack Aitken qui effectue la fin de saison dans la même équipe et en complément du GP3.

Ce fut donc une année pas dénuée d’intérêt en Formula V8 3.5. Durant l’année, le championnat s’allie avec la FIA et l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) pour que celui-ci se déroulera en marge du championnat du monde d’endurance, le WEC, dès 2017. Le calendrier sera donc international, avec Silverstone, Spa, Monza dans le cadre du championnat européen d’endurance (ELMS), le Nurburgring, Mexico, Austin et Bahrein. La Formule V8 3.5 ne fera toutefois pas le déplacement au Mans ni à Fuji. Mais elle comptera deux destinations « locales », à Jerez et Aragon.
En dépit de cette annonce, l’hiver 2016-2017 part sur de mauvaises bases. Déjà, on annonce un départ de plusieurs équipes et on peine également à officialiser les lineup pour celles qui continuent dans la série. Quelques rumeurs font même état d’une possible disparition de ce championnat, mais il n’en est rien et la Formule V8 3.5 ara bel et bien lieu en 2017. Pour la monoplace et les pneus, on garde la même chose par rapport aux autres années.
Pour le plateau, c’est la misère. Les revenants sont des seconds, voire troisièmes couteaux apportant parfois un joli chèque aux teams et les rookies ne sont pas très excitants sur le papier. Pour les équipes, Arden ne remet pas sa couronne en jeu et se concentre sur le GP2, GP3 ainsi que le l’Eurocup Renault 2.0. A défaut de revoir l’écurie de Christian et Gary Horner, on peut toujours se consoler de la présence de Lotus / Charouz en compagnie de René Binder et Pietro Fittipaldi. SMP Racing et AVF Racing forment une alliance et les deux Dallara T12 sont confiées à Egor Orudzhev et Matevos Isaakyan. Fortec mise sur deux mexicains en la personne d’Alfonso Celis Jr et du rookie Diego Menchaca. Teo Martin Motorsport recrute deux nouveaux de la série avec Konstantin Tereshchenko (venu du GP3) et Nelson Mason. A l’inverse, RP Motorsport mise sur les vétérans Roy Nissany et Yu Kanamaru, accompagnés un peu plus-tard par Damiano Fioraventi tandis que notre bon vieux Giuseppe Cipriani est toujours de la partie, cette-fois avec sa propre structure nommée Il Barone Rampante, connue pour avoir sévi en F3000 dans les années 1990. Si vous avez bien compté, nous avons douze pilotes qui débuteront la saison. Douze…le chiffre est faible. Et au regard de la qualité du plateau, il y’a de quoi avoir peur…La Formula V8 3.5 n’est désormais qu’un championnat de seconde zone, bien loin de ce qu’elle nous proposait il y’a à peine trois ans.

Parlons maintenant de la saison. Après deux meetings (Silverstone et Spa), le leader du championnat se nomme…Alfonso Celis. Avec trois podiums en quatre courses, dont une victoire absolue lors de la première course de Spa. Le troisième pilote de chez Force-India en F1 arrivera t-il à gagner quelque chose dans sa carrière ? Eh bien, non. Deux candidats émergent du peloton et apparaissent davantage comme des candidats crédibles au titre durant la seconde partie de la saison : Pietro Fittipaldi et Matevos Isaakyan. Ça envoie du lourd, pas vrai ?
Pour ceux qui ignoraient encore de l’existence de cette série en 2017 ou pour ceux qui ont oublié de regarder celle-ci en direct sur Youtube, rassurez-vous : les courses étaient au mieux, plus que passables, ou encore pas exceptionnelles. Oui, il y’a bien eu quelques batailles dans le peloton et accrochages, mais pas de quoi s’extasier non-plus.

Bon, la fin de saison était un minimum intéressant. A Austin, sur le tracé de COTA et pour la seconde manche, Matevos Isaakyan pouvait rejoindre son rival brésilien au championnat étant donné qu’il est sorti de la piste au premier tour. Mais visiblement en délicatesse avec des pneus dans les deux dernières boucles, il perd sa quatrième place au profit de Nissany en bloquant ses pneus et se maintient tant bien que mal sur le circuit en bloquant vaillamment ( ?) Celis et Tereshchenko. Puis vient l’accrochage entre ce dernier et Isaakyan dont le choc fut un peu rude. Mais les deux voitures rejoindront l’arrivée au sixième et septième rang, bien que Tereshchenko fini au ralenti…Occasion manquée pour le pensionnaire de SMP Racing de s’approcher de son concurrent au championnat.
Tout va donc se jouer à Bahrein. Et pour tout dire, les carottes sont déjà cuites pour l’ami Matevos puisque son moteur casse avant même le départ de la première course, laissant Pietro Fittipaldi terminer second et remporter le championnat. Pour le petit-fils d’Emerson, la saison était loin d’être parfaite. Il y’a eu quelques erreurs et des belles performances en qualifications (dont neuf pôles) ont été joliment gâchées en course, faute de constance ou tout simplement de départs manqués. Mais le pilote de chez Lotus, qui décroche le titre des teams, était un petit peu au-dessus d’Isaakyan qui, il est vrai, n’a pas été chanceux à Bahrein. Peut-être manquait -il également de vitesse de la part du russe à certains moments de la course…

Et les autres pilotes ? Alfonso Celis finit troisième au général et c’est déjà pas mal au regard des limites du pilote. Egor Orudzhev n’a pas vraiment progressé par rapport à 2016 tandis que le reste a plus ou moins fait acte de présence, rien de plus, en dépit des coups d’éclats de la part de Roy Nissany ou de René Binder. Sinon, vous saviez qu’Alex Palou était également présent lors de la deuxième partie de saison, sauf à Bahrein, chez Teo Martin Motorsport à la place de Mason ? Et qu’il s’est imposé sans trembler lors de la deuxième course du Nurburgring dans des conditions fraiches ? Hormis ceci, il a signé deux autres podiums en six courses tout en se montrant très rapide sur l’ensemble de son intérim. Pas mal.

Toujours coté intérimaires, mais pour la dernière manche à Bahrein, le portugais Henrique Chaves (AVF Racing) s’impose pour sa première course dans le championnat. Et plus fort encore Tatiana Calderon monte sur le podium lors de la seconde course sur ce même tracé, et à la régulière ! Quand on connait les limites de la pilote colombienne dans les autres championnats auparavant, on ne peut que se poser des questions sur le niveau global du plateau en cette fin de saison où seulement neuf pilotes ont effectué la saison complète. Et avec le système de points récompensant les dix premiers, inutile de préciser que tout le monde a réussi à marquer plus d’une dizaine de points au minimum.

Et c’est sur cette belle note ( ?) que se conclut l’histoire de la Formule V8 3.5, auparavant la World Series Nissan, puis Renault. RPM a annoncé ceci plusieurs jours après la fin de saison 2017 (en plus des essais post-saison sur le même circuit). Il n’y a désormais plus personne ou presque pour participer à un championnat désormais oublié de tous. On peut dire que c’est une fin sans gloire d’une discipline qui aura été un marqueur non-négligeable dans la galaxie des Formules de Promotion.


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