top of page

Lotus Evora GTE

  • Photo du rédacteur: Goodstone
    Goodstone
  • il y a 11 minutes
  • 11 min de lecture
ree

Ahhh, la bonne vieille époque où Lotus avait les yeux plus gros que le ventre, cela commence tout doucement à dater bien que tout a commencé qu’en 2009. Que ça soit du côté des véhicules de série sous l’égide du fantasque Dany Bahar ou dans le domaine de la compétition, le constructeur britannique voulait se faire voir, et pas qu’un peu. En ce qui concerne justement le sport-auto, on pouvait voir le logo Lotus à toutes les sauces, que ça soit dans les formules de promotion (avec ART en GP2 et GP3), en Indycar (avec KV Racing, avant de préparer un moteur pour 2012), et cerise sur le gâteau, nous avions eu deux écuries portant le nom de Lotus. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse dans cet article et allons directement dans le monde de l’endurance où la marque a également des projets en tête.

 

Tout commence au cours de l’année 2009 quand Lotus,, dont la partie motorsport est mené par Claudio Berro, annonce la construction d’une voiture homologuée pour la catégorie GT4. Et la plus GT des Lotus, à savoir l’Evora, servira de base. Elle effectue ses débuts en 2010 dans plusieurs championnats accueillant les GT4, que ça soit dans la série européenne ou locale (britannique ou en Italie notamment). D’autres programmes vont suivre. Et à la fin de l’année 2010, on annonce outre un projet de prototype, un retour aux 24 heures du Mans pour 2011 ! En plus de cela, Lotus prévoit de participer à l’intégralité des manches de l’Intercontinental le Mans Cup (ILMC, qui deviendra le WEC à partir de 2012) . L’Evora sera une fois encore désignée pour représenter la marque, et une version GT2, qui deviendra rapidement GTE étant donné qu’il n’y aura désormais qu’une seule catégorie en GT, est mise en chantier.

 

Premiers essais de l'Evora GT4, qui servira pratiquement de base pour la version GTE (©Lotus)
Premiers essais de l'Evora GT4, qui servira pratiquement de base pour la version GTE (©Lotus)

De nouvelles informations arriveront en cours d’hiver. L’écurie Jetalliance Racing, qui avait couru en FIA-GT et avait participé aux 24h du Mans en 2009 (et son programme en 2010 était pratiquement vierge de toute participation), représentera Lotus et exploitera les deux Evora GTE pour l’ILMC. Bien entendu, le constructeur anglais soutiendra la structure autrichienne dont le nom est bel et bien lié à la compagnie aérienne éponyme et elle en aura certainement besoin, vu que le développement de la nouvelle voiture débute à peine et qu’aucune des deux entités a de gros moyens.

 

Concernant l’Evora GTE, elle n’a évidemment plus rien à voir avec celle de série ou avec la version GT4. La majorité du travail a été confié au préparateur italien YCOM. En dehors de châssis en aluminium revu par Lotus et Dallara, la carrosserie est élargie et plus aérodynamique tandis que les suspensions sont sensiblement revues pour l’occasion. La boite de vitesses séquentielle à six rapports est fournie par Xtrac.

 

Avec se 4,34m de longueur, l'Evora GTE est la plus courte des GTE à cette période (©Lotus)
Avec se 4,34m de longueur, l'Evora GTE est la plus courte des GTE à cette période (©Lotus)

Le moteur V6 atmo’ d’origine Toyota, installé en position central-arrière, voit sa cylindrée passer de 3600cc à 3968cc et affiche désormais une puissance de 450 chevaux. Le poids à vide et sans balance de performance est donné à 1195kg, à l’instar de toutes les GTE et selon la réglementation en place. Enfin, Lotus et Jetalliance optent pour des pneus Michelin.


Le V6 d'origine Toyota, et revu par Cosworth (©Mecum Auctions)
Le V6 d'origine Toyota, et revu par Cosworth (©Mecum Auctions)

 

Etant donné que la construction et le développement a débuté tardivement, les Evora GTE ne seront pas présentes pour la première manche de l’ILMS 2011 en mars, à d’avoir les 12 heures de Sebring qui fait également cause commune avec l’American Le Mans Series (ALMS). Mais à défaut de la voir en Floride, Lotus nous dévoile au salon de Genève l’Evora GTE, ou alors une version presque identique (un peu plus légère certes), qui est nommée à cette occasion « Enduro GT Concept ».

 

ree

Les premiers tours de roue ont débuté au début du mois d’avril, sur le circuit privé de Lotus, à Hethel. Johnny Mowlem et James Rossiter ont principalement été au volant de l’Evora GTE. Si le discours officiel résume ces tests comme satisfaisants, c’est avec un certain manque de roulage et de réelle mise au point que l’entité Lotus-Jetalliance débarque sur le circuit du Mans, pour les essais préliminaires à la fin du mois d’avril. Il s’agit du premier vrai test des Evora GTE en compétition.

 

Les deux voitures sont engagées dans la catégorie GTE-Pro. Sans surprise, Johnny Mowlem et James Rossiter font partie de l’équipage, ils seront accompagnés par le suisse Jonathan Hirschi sur la #65, voiture de pointe de l’équipe. La seconde Lotus, portant le numéro 64, est confié à des gentlemen-drivers finançant en partie le programme (comme l’Evora est toute neuve, impossible de basculer en GTE-Am puisqu’elles concernent uniquement des modèles / évolutions de la saison précédente) avec Oscar Slingerland, Martin Rich et Lukas Lichtner-Hoyer, lui-même à la tête de Jetalliance.


Parmi les adversaires en GTE-Pro, on a les BMW M3 officielles, plusieurs Porsche 911 RSR, les nouvelles Ferrari 458 Italia et les Corvette ZR1 venues des USA. Bref, le niveau est élevé et presque toutes les équipes sont soutenues de manière accrue par les constructeurs. Mais pour Lotus-Jetalliance, l’objectif est d’accumuler les tours et de se qualifier.

 

Evidemment, les GT britanniques ne sont pas dans le coup face aux autres GT, étant également moins rapides qu’une bonne partie des GTE-Am engagées. Mais la #65 effectuera pas mal de tours sur les deux séances d’essai (53 tours cumulés) et signera le 49e chrono au général et avant-dernier en GTE-Pro, en 4 :09 :692. C’est dix secondes de plus que la Ferrari 458 d’Allan Simonsen qui a effectué le meilleur chrono dans la catégorie. Mais au moins, tous les pilotes et les deux Evora seront présents pour l’épreuve des 24 heures. On est satisfait au sein de toute l’équipe, bien qu’il y’a pas mal de travail en ce qui concerne la mise au point. Et bien que le comportement de la voiture semble très bien équilibré, le V6 manque quelque peu de puissance face à la concurrence…

 

L'aero est encore perfectible, le V6 manque de puissance...mais au moins, on aura des Lotus aux 24h du Mans pour la première fois depuis 1997, (©Ultimatecarpage)
L'aero est encore perfectible, le V6 manque de puissance...mais au moins, on aura des Lotus aux 24h du Mans pour la première fois depuis 1997, (©Ultimatecarpage)

Deux semaines plus-tard, au début du mois de mai, les Lotus Evora débutent en compétition, aux 1000km de Spa, seconde manche de l’ILMC. Et la première apparition de ces voitures en course sera très délicate. Rencontrant des soucis de fiabilité et pas du tout dans le coup en termes de performance, les machines anglaises ne feront que de la figuration. Après l’abandon prématuré de la #65 (abordant une livrée verte), la #64 « Am » verra tout de même le drapeau à damiers, mais à une lointaine 40e position finale (et dernier des GTE-Pro, voire des GTE tout simplement).

©Autosport
©Autosport

Viennent ensuite les 24 heures du Mans. Les deux Evora abordent désormais une livrée bleu ciel, représentant Jetalliance. Les objectifs sont modestes, et finir l’épreuve sera déjà une belle victoire pour l’équipe. Comme prévu, la performance n’est pas au rendez-vous, et les deux Lotus sont dernières en GTE-Pro. Sur la voiture de pointe, la 65, on se place à la 54e place au départ après avoir cassé un moteur tandis que la 64, qui voit John Hartshorne remplacer Lichtner-Hoyer, il faudra se contenter du 56e et dernier chrono absolu. La meilleure Evora a signé un temps en 4 :07 :465 (par Mowlem), c’est mieux qu’aux essais préliminaires, mais on reste toujours avec dix secondes de retard sur la meilleure GTE-Pro, la BMW M3 d’Augusto Farfus.

 

©Dailysportscar
©Dailysportscar

 Durant l’épreuve, les Lotus vont se comporter honorablement, à défaut de véritablement jouer un rôle dans la catégorie. Si la #64 renonce dans la nuit sur accident (après avoir déjà rencontré des soucis de moteur dès le début d’épreuve en plus de quelques sorties de route), la 65 poursuit tranquillement son chemin, n’ayant connu qu’une petite frayeur en début de matinée après une perte de roue. Et bien qu’il ait fallu réduire la puissance afin que le moteur tienne le coup, cette Evora verra le drapeau à damiers, avec 295 tours bouclés. Oui, la Lotus se contente d’une 22e place finale et anecdotique septième en GTE-Pro. Oui, les temps au tour sont plus de sept secondes plus lentes face aux meilleures voitures et effectivement, deux GTE-Am sont devant la machine bleue. Mais la prestation dans l’ensemble est encourageante. De quoi nourrir des espoirs au sein de l’équipe pour la suite de la saison.

 

Mais ces espoirs seront rapidement balayés par le rude retour à la réalité. Que ça soit aux 6h d’Imola ou de Silverstone, le rythme n’est toujours pas la et la fiabilité à été prise en défaut sur ces deux courses. Ainsi, seule la #65 avec Mowlem, Rossiter et le revenant Karl Wendlinger a vu l’arrivée sur le tracé britannique, à une obscure 12e place en GTE-Pro (40e au général).

 

Ce fut assez laborieux sur la fin, mais Lotus réussira à rejoindre l'arrivée des 24h du Mans grace à la #65. La voiture-soeur, elle, renoncera dans la nuit (©
Ce fut assez laborieux sur la fin, mais Lotus réussira à rejoindre l'arrivée des 24h du Mans grace à la #65. La voiture-soeur, elle, renoncera dans la nuit (©

Ensuite, Lotus-Jetalliance traverse l’Atlantique pour se diriger sur le circuit de Road Atlanta, cadre du Petit le Mans. Quelques changements sont à prévoir concernant les lineups, David Hennemeier-Hanson rejoint Mowlem et Rossiter dans la 64 (ce qui nous donne un équipage pratiquement pro-am) alors que Kasper Jensen accompagne Rich et Slingerland dans la 65. Hormis ceci, il n’y a rien de neuf sous le soleil, les Evora restent les lanternes rouges dans leur catégorie et les GTE dans l’ensemble, butant également derrière les Jaguar XKR RSR qui jouent les accessoires mobiles en ALMS. Pire encore, la 64 est devancée par les Porsche 911 GT3 Cup qui sont présentes. L’épreuve sera très agitée pour l’équipe. D’abord, c’est Mowlem qui se fait toucher par l’une des Audi R10, puis ce seront une série de tête-à-queue suivis de quelques excursions dans l’herbe qui perturberont le chemin de la 64. Une sortie de route d’Oscar Slingerland dans le dernier quart de la course sera fatale à cette Evora. Extrêmement retardée, la voiture-sœur se contentera juste de regagner l’arrivée, à la 44e place finale.

 

La fiabilité faisait défaut aux Evora GTE (©Franc Dubray)
La fiabilité faisait défaut aux Evora GTE (©Franc Dubray)

L’ultime manche de l’ILMC (avant que le WEC, championnat du monde d’endurance, désormais sous l’égide de la FIA à partir de 2012) correspond aux 1000m de Zhuhai. Occupant les deux dernières places sur la grille de départ (devancé par des GT3 présentes à cette occasion), les Lotus effectueront une prestation quelconque, et la fiabilité fera une nouvelle fois défaut, avec la #65 qui terminera non-classée alors que la #64, avec Slingerland, Rich et Rene Rasmussen, termineront 21e et surtout, quatrièmes en GTE-Pro. Il s’agit du meilleur résultat de l’équipe cette saison, bien que le plateau soit moins fourni sur cette épreuve et que cette voiture a été aperçue à de nombreuses reprises en difficulté.

 

Une prestation fracassante à Petit le Mans (©forum Lotus)
Une prestation fracassante à Petit le Mans (©forum Lotus)

En dépit des progrès visibles durant l’année et des quelques améliorations apportées, l’Evora GTE n’aura jamais réussi à se rapprocher de ses concurrents et les problèmes de fiabilité n’ont jamais été résolus. Dans le même temps, les relations entre Lotus et YCOM se sont dégradées, et cette dernière n’est désormais plus impliquée dans le développement de la voiture. Et puis, Lotus et Jetalliance n’ont pas les moyens pour développer sensiblement l’Evora.


Qu’importe pour la marque anglaise qui maintient son programme pour 2012, toujours avec Jetalliance pour le WEC, mais on débarque également en ALMS en partenariat avec le Alex Job Racing pour une durée de deux saisons (plus une en option), équipe bien connue dans le championnat en engageant des Porsche 911. En fait, on ne verra pas l’Evora GTE en WEC, le deal avec Jetalliance Racing est étant donné que l’écurie est en grandes difficultés. Elle fermera d’ailleurs ses portes peu de temps après. Les 24h du Mans 2011 resteront comme la première et unique participation des Evora dans la Sarthe. Et Lotus a tenté de s’engager pour l’édition 2012, mais elle se contentera d’être sur la liste de réserve…

 

Une Evora sera engagée durant toute la saison en ALMS. Le moteur a été retravaillé et les pneus viennent de chez Yokohama et coté pilotes, Townsend Bell et Bill Sweedler seront les heureux élus pour cette année. Toutefois, la voiture (l’ancienne #64) n’est pas encore livrée pour les 12h de Sebring et l’équipe Lotus-Alex Job Racing manquera la première manche du championnat.

 

On la retrouvera au mois d’avril pour les 2h de Long Beach. Outre le fait que la machine souffre toujours des mêmes soucis que l’an passé et d’un équipage un peu « Pro-am », l’Evora abordant désormais la fameuse livrée noire et or rejoindra l’arrivée pour sa première sortie dans cette série, à une lointaine 31e place finale et 12e dans la catégorie GT.

 

Course discrète dans les rues de Long-Beach, mais la fiabilité était au rendez-vous (©archives ALMS)
Course discrète dans les rues de Long-Beach, mais la fiabilité était au rendez-vous (©archives ALMS)

Et la suite ? On est dans la continuité des courses précédentes. L’Evora GT peine à progresser dans un peloton GT bien musclé et le développement est pratiquement inexistant, Lotus (ou plutôt la filiale nord-américaine de la marque) n’investit que peu dans ce programme. Une sixième place dans sa catégorie (15e au général) aux 4h de VIR (Virginia International Speedway) sera le principal résultat majeur pour cette équipe. Pas évident de se faire une place avec un moteur encore pénalisé par son manque de puissance et le fait que l’équipe est la seule à exploiter des pneus Yokohama dans sa catégorie…


Parallèlement à l’ALMS, la seconde Evora GTE (ex-#65 l’an passé) se retrouve en International GT Open. Et c’est le Giudici Racing, avec l’aide de Lotus, qui l’exploitera. Principalement pilotée par Johnny Mowlem, Gianni Giudici et Marcelo Puglisi, elle disputera trois épreuves avec un succès limité. Une neuvième place lors de la première course au Nurburgring (chaque épreuve est divisée en deux courses, la première de 70 minutes et la seconde de 50min.) sera le meilleur résultat de l’Evora qui butera une fois encore face aux autres GTE (ou GT2).

 

Quelques apparitions en GT Open, entre le printemps et l'été (©Forum Lotus)
Quelques apparitions en GT Open, entre le printemps et l'été (©Forum Lotus)

Revenons à l’ALMS, la dernière épreuve de l’année correspond au Petit le Mans, toujours sur le circuit de Road Atlanta. Johnny Mowlem complètera l’équipage au sein du team. Pointant « seulement » à deux secondes et demie des meilleures GT, la voiture noire et or sera impliquée dans deux accrochages et finira l’épreuve quelque peu retardée, avec 40 tours de retard sur la Ferrari 458 du Extreme Speed Motorsports qui s’impose en GT. C’est également une 24e place au général et 11 parmi sa catégorie qui attendra l’entité Lotus et AJR.

 

Après une première année assez compliquée, marquée par une septième dernière place au parmi les équipes ayant fait la saison complète en GT,  Alex Job Racing compte bien revenir l’an prochain avec l’Evora. C’est en tout cas ce qu’annonçait l’équipe. Pourtant, cette dernière engagera…une Ferrari 458 Italia GTE en partenariat avec le Team West en plus d’une Porsche 911 GT3 Cup en GTC. Les raisons de ce changement n’ont jamais été véritablement dévoilées, mais il est fort probable que l’équipe cherchait une voiture bien plus compétitive que l’Evora tout en ayant un soutien et un service équipe/client plus efficace que le constructeur britannique. De toutes manières, Lotus semblait se désintéresser de ce programme ça tombait à point nommé pour Proton, propriétaire de la marque,  trouvait qu’il y’a beaucoup trop de dépenses effectuées depuis quelques années et il fallait couper pas mal de programmes (en compétition comme les projets de série). Une issue triste ? Au moins, on pouvait encore voir le badge Lotus en WEC avec Rebellion et en LMP2 avec l’équipe de Colin Kolles. Ou sinon, vous pouviez admirer les monoplaces noires et or de Kimi Raikkonen et de Romain Grosjean en F1.

 

Petit Le Mans 2012 sera l'ultime apparition officielle de l'Evora GTE. Elle n'aura jamais été dans le coup face aux autres GT de sa catégorie, comme la nouvelle SRT Viper apparue en fin de saison (©LAT Images)
Petit Le Mans 2012 sera l'ultime apparition officielle de l'Evora GTE. Elle n'aura jamais été dans le coup face aux autres GT de sa catégorie, comme la nouvelle SRT Viper apparue en fin de saison (©LAT Images)

Que peut-on dire de l’Evora GTE ? Même avec plus de moyens et avec le soutien d’une plus grosse structure, elle partait de trop loin. Le fait que tout ceci ait commencé tardivement, rapidement en ce qui concerne le développement et sans réel test avant la compétition laissait déjà présager qu’il faudrait du temps pour que l’Evora soit un minimum compétitive dans un peloton très relevé en GT(E).

 

Est-ce que l’Evora GTE est désormais morte et enterrée ? Eh bien, pas tout à fait ! En 2015, une des voitures est récupérée par le National Motorsport Academy et compte bien l’engager à nouveau en compétition, avec les étudiants présents dans cette école. Oui, une école d’ingénieurs pour le sport-auto anglaise veut relancer cette voiture, plus précisément en GT Cup, un des championnats britanniques de GT.  Se retrouvant confronté face à des GT3, GT4 et autres voitures exotiques ou de «Cup » plus modernes et maintenant plus performantes que l’Evora, la petite GTE anglaise fait bien mieux que de se défendre. Elle signera même quelques résultats intéressants au fil des années.


Il faut également signaler que celle-ci a subi pas mal de modifications avec le temps, la carrosserie a un peu changé, le poids est légèrement à la baisse alors que le V6 est retravaillé en profondeur : la cylindrée passe à 3750cc et sa puissance est désormais de 583 chevaux maximums. Avec une voiture désormais plus fiable, l’Evora devient une des animatrices du peloton lors de ses apparitions en course. Elle a encore été en 2024 à Brands-Hatch.

 

Modifiée par le National Motorsport Academy, l'Evora GTE aura droit à une seconde vie en GT Cup (©GT Cup)
Modifiée par le National Motorsport Academy, l'Evora GTE aura droit à une seconde vie en GT Cup (©GT Cup)

 

 Liens/sources


Archives leblogauto, Dailysportscar, endurance info, Autosport

Le Mans Racing Magazine, numéro 68: 24h du Mans 2011


 

 

 

 

Commentaires


©2019 by fail-auto. Proudly created with Wix.com

bottom of page