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Photo du rédacteurGoodstone

Saisons d'enfer: Jarno Trulli - 2010/2011 (F1)

Fin de carrière à la Alboreto selon certains…





Après un parcours presque parfait en karting et un titre en F3 alllemande en 1996, Jarno Trulli débarque dans le monde de la Formule 1 l’année suivante avec Minardi où il signe des performances intéressantes. Mais alors qu’on s’attendait à voir un des grands cadors des années 2000, le natif de Pescara va accumuler résultats en dents de scie (d’un point de vue statistique), malchances, au mauvais endroit au mauvais moment, pas assez « solide » sur la durée d’une saison ou quand ça ne va pas bien et tendance à prendre les coups au premier virage…Ce n’est pourtant pas faute de talent de la part de notre pilote transalpin, capable de belles performances en qualifs’ et en course quand il est dans de bons jours…


©Sky Sport

Reste qu’il décroche un volant chez Renault pour 2003, si le jeune Fernando Alonso brille au volant des monoplaces jaunes et bleues, Trulli ne démérite pas, même s’il reste quelque peu dans l’ombre du pilote espagnol et que la poisse ne le lâche pas. L’année suivante sera meilleure : victoire incontestable à Monaco, Jarno a enfin gagné en F1 après 119 GP !


Passé ce moment de gloire, plus rien ! Ou presque : malchance, gros carton à Silverstone et performances en baisse. Tout ceci fait que Trulli est viré comme un malpropre de chez Renault (de toutes manières, il ne rentrait plus dans les plans de Flavio Briatore, le boss de l’équipe française, qu’il préfère favoriser Alonso). Brutal…


Première victoire à Monaco, en 2004. Ce sera aussi la seule pour l'ami Jarno...

Il trouvera refuge chez Toyota pour les derniers meetings de l’année, et continuera de courir pour le constructeur nippon jusqu’en 2009. Mais la réussite ne sera pas vraiment au rendez-vous alors que ça avait bien commencé en 2005. On connaitra la suite : des gros moyens dépensés pour rien, erreurs de management, des performances médiocres venant des monoplaces, et plus globalement une démotivation compréhensible de la part de celui qui est à l’origine du terme « Trulli Train » (grosso-modo un pilote qui bloque/bouchonne pas mal de pilotes sans que ces derniers arrivent à trouver une ouverture pour le dépasser…) qui verra malgré tout un bout de lumière en 2008 avec un podium et plusieurs bons résultats.


2009 aurait pu être meilleure, la Toyota TF109 est performante et Jarno signe de très bonnes prestations en qualifications, dont une pole à Bahrein. Mais voilà, l’équipe ne concrétise pas en course, la faute à pas de chance, aux Brawn ou aux Red-Bull ainsi qu’une certaine peur de la part du team à vouloir s’imposer, sans compter pas mal de stratégies foireuses faisant perdre toute chance d’un bon résultat…


Trulli n’était pas non plus exempt de tout reproches. Si on connait sa fébrilité en course, le transalpin a connu plusieurs weekends anonymes (en lien également avec l’inconstance de sa voiture), parfois dominé par son équipier Timo Glock sur la durée d’un weekend et une nouvelle fois impliqué dans les accrochages du premier virage à plusieurs reprises. Dans le même temps, les relations entre lui et Toyota se rafraichissent (notamment avec le directeur général du team, John Howett), ces derniers veulent un pilote disons, de plus haut calibre, style Kimi Raikkonen, d’autant plus que Trulli a désormais 35 ans et commence à véritablement subir le poids des ans cette saison (avis subjectif). Finalement, le constructeur japonais se retire de la F1 la tête basse à l’issue de la saison, laissant les pilotes sur le carreau…


Superbe deuxième place à Suzuka à bord de la Toyota TF109 ! Ceci marquera pourtant la fin de l'aventure Toyota en F1 (©Toyota)

C’est alors que dans le même temps, trois nouvelles équipes font leur apparition sur la scène et comptent débuter dans l’arène dès 2010, croyant naïvement à l’idée des budgets plafonnés pour espérer être un minimum compétitif. L’une d’elles est fondée par un entrepreneur malaisien et PDG d’Air Asia, Tony Fernandes. Sa nouvelle structure qui va courir en F1, Lotus F1 Racing (pas grand-chose à voir avec le passé de l’équipe éponyme qui a couru entre 1958 et 1994 ou le constructeur hormis qu’ils partagent le même logo) se veut ambitieux dès sa naissance avec un recrutement d’anciens ingénieurs venant de la concurrence et des déclarations optimistes voulant faire honneur au nom Lotus. Naturellement, Lotus se tourne également vers un pilote expérimenté pour progresser, et c’est l’ami Jarno qui est a été désigné. Il courra pour cette nouvelle structure et aura pour équipier le finlandais Heikki Kovalainen qui sort de deux saisons plus que moyennes chez McLaren.


Le nom Lotus refait son apparition dans le monde de la F1...

Un nouveau défi pour le pilote italien, après plus de cinq saisons passées chez Toyota, avec quelques hauts et des bas, le voilà désormais écrire un nouveau chapitre dans sa carrière en F1…Mais pour celui qui aura 36 ans en 2010, a-t-il encore la motivation nécessaire, surtout pour retourner dans l’arrière du peloton ? Au moins, il retrouvera le directeur technique, Mike Gascoyne, auquel Trulli l’a bien connu lors de ses années Renault et Toyota, et Dieter Grass, ancien ingénieur-course de chez Toyota également.


Durant l'hiver 2010, Trulli a également fait quelques tours sur une Lotus Evora Cup. Il a été désigné pour développer cette machine



2010


La première monoplace de Lotus by Tony Fernandes, la très classique T127 à moteur Cosworth, a été conçue en à peine plus de six mois. Dans ces conditions et au vu de la jeunesse de l’équipe, les pilotes s’apprêtent bien évidemment à connaitre une saison difficile avec les deux autres nouvelles équipes : Virgin et HRT. Mais notre ami Jarno ne s’attendait surement pas à ce que ça soit si souvent chaotique. Pour faire simple, disons que le chat noir reviendra lui jouer de nombreux mauvais tour.


Faisons quand même un petit bilan course par course. Pour la première épreuve à Bahrein, les Lotus sont devancées par la Virgin de Timo Glock. Une petite bataille entre ces trois voitures s’est déroulée en début de course jusqu’à l’abandon du pilote allemand. Les deux Lotus se retrouvent donc, seules au monde avec Kovalainen devant. Mais un problème hydraulique à trois tours de la fin mettra un terme à la course d’un Trulli plus qu’épuisé (il sera tout de même classé).


Bahrein 2010 (©F1)

Melbourne ? Forfait avant même le départ : l’hydraulique lâche une fois encore.

En Malaisie, Jarno ne profite pas de la pluie en qualifs’ pour se démarquer, contrairement à son compère finlandais qui réussit à franchir le cap de la Q1. En course, accroché par Glock au second tour, le natif de Pescara va connaitre un calvaire jusqu’à la fin de l’épreuve, finissant tout de même 17e, à cinq tours de la Red-Bull de Sebastian Vettel. Pour Shanghai, et tandis que Kovalainen profite de la pluie et de l’intervention de la voiture de sécurité pour s’immiscer dans le peloton, Trulli n’arrivera pas à profiter de cette occasion et renoncera aux alentours de la mi-course, l’hydraulique a encore frappé.


Le premier GP en Europe, sur le circuit de Barcelone, sera plus clémente pour le pilote transalpin : devant son équipier pour la première fois de l’année, il connaitra une course sans encombre et terminera à la 17e position, à trois tours. Premier weekend où l’ami Jarno est épargné par la poisse et les tracas.


Après 4GP agitées, enfin un weekend "calme" à Barcelone

Mais cela ne durera pas longtemps, à Monaco et alors qu’il reste bloqué derrière la HRT de Karun Chandhok, celui qui s’était imposé sur cette course en 2004 tente une manœuvre trop optimiste à l’épingle de la Rascasse :



La Lotus passe par-dessus la voiture du pilote indien, qui lui-même a pris un petit coup sur le casque. Double-abandon à trois tours de la fin, provoquant d’ailleurs l’intervention de la voiture de sécurité…


"Ma qué, jé pensais qué ca passerait..." (au micro de TF1) (©?)

RAS en Turquie (l’hydraulique lâche à nouveau) et au Canada (freins), dans les rues de Valence, en Espagne, Jarno retrouve une de ses vieilles habitudes en s’accrochant avec une Virgin au départ. Aileron avant arraché, il verra tout de même la fin de l’épreuve, à 4 tours derrière les leaders.


Silverstone est un second weekend tranquille pour lui : devant Kovalainen tout au long de l’épreuve, il finira 16e, à un petit tour des autres.

Silverstone, rare moment où Trulli est devant Kovalainen tout au long de la course (©?)


Un nouvel abandon en Allemagne (boite cassée) suivi d’une performance « classique » en Hongrie (15e, derrière Kovalainen) clôturent la saison estivale. La situation ne s’améliora pas pour la suite, le pilote italien connaitra toujours autant d’heurts et de malheurs : tête à queue à Spa sous la pluie (alors devant Kovalainen et les autres Virgin et HRT) qu’il finira néanmoins, boite partie en fumée à Monza, crevaison suivie d’un énième souci hydraulique à Singapour.


Une éclaircie intervient à Suzuka où Jarno, sur un scénario identique à Silverstone, termine la course sans soucis, à la différence près que Kovalainen était légèrement meilleur que lui durant ce meeting. 13e tout de même à seulement un tour de retard, son meilleur résultat de l’année.



Puis, retour à la normale en Corée du Sud sur le tout nouveau circuit de Yeongam : touchette avec une voiture suivie d’une glissade sous la pluie diluvienne et pour finir, un retrait à la mi-course suite à l’hydraulique défaillante…


La 19e et dernière course de l’année, sur le circuit d’Abu-Dhabi, permettra à Jarno de finir en beauté : l’aileron arrière pose problème au premier tiers de l’épreuve (frottant quelque chose, le sol ou un autre élément ?)…avant de s’effondrer tout seul à cinq tours de la fin ! Classé, mais non-arrivé quand même.


©LAT Images


Il terminera non-classé à l’issue de la saison. Bien sûr, la Lotus ne pouvait faire mieux que de se battre à l’arrière du peloton (mais battant Virgin et HRT, c’est déjà pas mal) et la fiabilité laisse à désirer (surtout la boite de vitesses et l’hydraulique), mais pour Jarno, qui, en plus de terminer pour la première fois avec aucun point marqué au championnat, son chat noir aura fait des siennes tout au long de l’année !


Plus encore, l’italien était souvent devancé par son partenaire finlandais. A dix reprises, ce dernier était devant Trulli en qualifications, dur pour quelqu’un qui a toujours été bon dans ce domaine (bien qu’il ait inversé la tendance en fin de saison). Et dix abandons en course (sans compter son forfait à Melbourne), c’est énorme…



Bien que des rumeurs annonçaient son retrait de la F1 vers d’autres disciplines comme la NASCAR. Jarno continuera l’aventure chez Lotus pour 2011 en espérant être épargné par la poisse. De plus, Lotus a des chances de s’immiscer dans le peloton, à voir s’il pourra encore aider l’équipe. En tout cas, l’italien entamera sa 15e saison de F1, et peut-être la dernière si il n’y a aucun progrès significatif de la part de Lotus.



Fun fact: Jarno a conservé une T127 chez lui, cadeau de consolation après une année 2010 bien malchanceuse?


2011


La T128 du Team Lotus (petit changement de nom, pour ne pas être confondu par Lotus GP, ex-Renault), désormais motorisée par un bloc Renault, reste toujours classique dans sa conception. Si elle est plus performante que sa devancière, elle reste encore trop juste pour qu’elle puisse lutter avec les autres voitures du milieu de peloton (et vu que Lotus préfère ne pas utiliser le KERS, ça n’aide pas également). Néanmoins, l’écart avec le Team Lotus et les autres « nouvelles » équipes, Virgin et HRT, est désormais conséquent, et la voiture peut se permettre d’aller taquiner un peu les autres quand les circonstances de course le permettent. Mais pour Jarno, la saison 2011 va être tout aussi compliquée que la précédente…


A Melbourne, le pilote italien doit céder le volant à Karun Chandhok pour la première séance d’essais libres…qui l’enverra dans le mur à peine sorti des stands ! Rapidement retapée pour la suite, Jarno connaitra une course sans encombre et finira 13e, à deux tours de retard.


Nouveau moteur, nouvelle boite de chez Renault...La Lotus T128 est meilleure que sa devancière, mais pas assez pour se rapprocher du milieu du peloton à la régulière...

En Malaisie, c’est différent, pas au top face à son partenaire, Jarno connaitra une course délicate, d'abord en restant bloqué derrière la Virgin de Glock dans les premiers tours, puis en se loupant au premier virage après avoir quitté les stands (tout-droit dans les graviers). Il finira par renoncer après un embrayage cassé.


©Muhammad Bazuki

La course en Chine n’est pas meilleure, même s’il voit l’arrivée, mais très loin derrière un Kovalainen brillant et capable d’aller chatouiller les Williams. C’est la qu’on apprend que Trulli a des difficultés à s’adapter avec la direction assistée de la monoplace, imprécise selon lui, ce qui expliquerait l’écart assez conséquent entre les deux Lotus…


Le retour en Europe ne permet pas au pilote italien d’inverser la tendance hormis une 13e place à Monaco, lui permettant d’égaler son meilleur résultat en course après Melbourne. Si il est vrai que l’italien est (presque) totalement épargné par la poisse (seulement 3 abandons pour cette saison), il peine sèchement face à un Kovalainen en pleine renaissance. A noter également qu’en Espagne, il était un moment 7e en course au gré des arrêts aux stands avant de rentrer dans le rang.


Course sans éclat, mais propre, en tout cas assez pour finir 13e à Monaco. (©Charles Coates/ Lotus)

Pour le meeting d’Allemagne, au Nurburgring, un curieux changement apparait chez la Team Lotus : Chandhok prend la place de Jarno pour tout le weekend ! Si les raisons sont floues, encore aujourd’hui, c’est probable que le pilote indien a trouvé une somme considérable d’argent. Cela dit, il n’est pas impossible que l’équipe elle-même ait décidé de ce choix afin de résoudre le souci de confiance de Trulli sur sa monoplace…à moins qu’il y’ait vraiment un problème. D’un autre côté, le natif de Pescara dit qu’il a également laissé sa place à Chandhok de manière volontaire…Difficile de savoir exactement la vérité dans l’affaire, d’autant plus que Trulli va encore continuer à piloter pour Lotus en 2012. Pourquoi alors céder le baquet ?


Passé ceci, l’ami Jarno reprend le volant pour le reste de la saison, bien qu’il doit parfois le céder à d’autres invités VIP le vendredi matin (tout comme Kovalainen d’ailleurs). Une nouvelle direction assistée adaptée à ses besoins a été introduite en Hongrie, sans succès.


Loin devant Virgin et HRT, mais parfois loin derrière Kovalainen et les autres...le résumé des courses de Trulli (ici en Hongrie) durant la saison 2011...(©Andrew Ferraro)

Le seul moment de lueur est sans doute à Singapour où, malgré son abandon, il bataillait avec les Lotus GP de Petrov et Senna, avant qu’un contact avec ce dernier provoque une crevaison sur la Lotus de l’italien qui doit également mettre pied à terre plus tard après une boite bloquée.


Visiblement très enchanté de continuer chez Lotus pour 2012...

La fin de saison est sans relief, et c’est ainsi que se conclut la campagne 2011 pour Jarno. Un mauvais millésime, un parcours fantomatique de Melbourne à Interlagos. Mais cette-fois, il ne peut plus se cacher derrière l’excuse de la malchance : en 18 GP (en excluant l’Allemagne), Kovalainen l’a battu 16 fois en qualifications (et est même franchi à quelques occasions la Q1), et l’écart a parfois été de plus de 0,5 secondes, un gouffre dans la F1 moderne et de la part d’un pro de cet exercice.


Sous la pluie à Spa durant les qualifications: Trulli ne franchira pas la Q1, contrairement à son équipier (©Alan Baestle)

Le constat n’est guère meilleur en course où le finlandais est régulièrement devant quand il termine. Pour résumer, Jarno est loin devant les Virgin et HRT, et loin derrière le reste du peloton, son équipier arrivait à se bagarrer avec le milieu du peloton à chaque début de course lors des dernières manches, le tout sans jamais être en confiance avec la monoplace (direction assistée, départs en dents de scie...)


Trulli restera au sein de la même équipe pour 2012. Elle s’appellera désormais Caterham (là encore, pas de gros liens avec Caterham Cars…). Mais on se demande pourquoi l’italien s’entête à rester en F1, quitte à perdre toute motivation…


Retour à ses vieilles habitudes en Inde: accrochage dans le premier tour avec une Force-India (©LAT Images)

Fin de la partie


Après avoir fait les premiers essais avec la Caterham CT03, on apprend qu’à un mois du début de saison, le russe Vitaly Petrov (ex Lotus GP) prendra la place de Trulli de manière définitive ! Passé cette surprise, on cherche les raisons à ce remplacement soudain. Petrov apporte avec quelques sponsors comme Russian Copter. Selon d’autres, Trulli n’était plus tenté pour faire une énième saison en fond de grille et ne croit plus aux promesses de l’équipe Caterham et de Tony Fernandes, surtout qu’après quelques tours sur la nouvelle voiture, il avait senti qu’aucun progrès notable n’a été réalisée, préférant donc jeter l’éponge…


Inexistant face à Kovalainen en 2011, difficile de croire qu'il aurait fait mieux en 2012...

Après donc 252 GP disputées dans sa carrière et 15 années de présence en F1. Jarno Trulli quitte la discipline par la petite porte. Le vainqueur du GP de Monaco 2004 aura connu une fin de carrière anonyme. Il aurait mieux valu quitter un peu plus tôt quand les signes de déclin se font réellement sentir comme en 2009 (en même temps, rester 5 saisons chez Toyota, bon courage pour ne pas tomber dépressif) …D’ailleurs, l’italien avoue lui-même de manière plus ou moins directe regretter son choix, le « pire de [sa] carrière » (Champion Magazine -2016).


Brésil 2011: dernière apparition de Trulli en F1. Et également dernière apparition d'un GP avec au moins un pilote italien au départ, Vitantonio Liuzzi (HRT) n'ira pas plus loin cette-année. Il faudra attendre un petit moment pour voir un représentant de l'Italie en F1...

Passé la F1 et après avoir brièvement participé aux courses de Formule E entre 2014 et 2015 avec sa propre structure, Jarno retourne à ses vignobles à Alanno (près de Pescara) …et suit de près le parcours de son fils, Enzo, vainqueur du championnat F4 des Emirats l’hiver dernier et qui a récemment couru en Euroformula Open lors de la manche d’ouverture cette saison, à Portimao. Verra-t-on le nom Trulli apparaitre de nouveau en F1 dans le futur?


Sources:


F1i Magazine, STATS F1, Autosport, Motorsport.com, Champion Magazine (num 1, 2016)...



K.N



©Steven Tee



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