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Photo du rédacteurGoodstone

Mitsubishi Galant 2.0 GTI 16v Super-Touring / BTCC (1991)

Après une première partie de saison ratée en BTCC avec la Lancer GTI, le John Maguire Racing (avec l'appui de Mitsubishi UK) zappe deux manches pour développer une nouvelle machine...





Constatant que la Lancer GTI 16v accumule à peu près tous les défauts et que tout développement ne changerait pas grand-chose à la situation, le John Maguire Racing qui s’occupait de l’engagement et de l’exploitation de cette voiture en BTCC durant la saison 1991 avec l'appui de l'importateur britannique de Mitsubishi, décide de zapper quelques manches au début de l’été et de construire dans l’urgence une toute nouvelle voiture.


Apès cinq manches, la Lancer GTI est jetée à la poubelle...(©LAT Images)

Cette-fois, ce sera la berline familiale de chez Mitsubishi, la Galant, qui servira de base. Oui, le même modèle rejeté par l’équipe au début du projet car trop longue et encombrante. Comme quoi…


Plus précisément, c’est la version 2.0 GTI 16v qui est choisie (et non la VR-4, contrairement en rallye) et celle-ci subit logiquement des modifications sur le moteur qui passe de 144 à plus de 270 chevaux et pas mal d’éléments mécaniques provenant de la Lancer sont transférés sur la Galant. Conformément à la réglementation du BTCC depuis 1991, c’est bel et bien une Super-Touring (très longue face au BMW M3, Toyota Carina ou Vauxhall Cavalier)



Contrairement à la version VR4, la Galant GTI est une simple traction...Mais il existe une version à 4 roues motrices, du moins au Japon (©IMS Design by Cedric)

En l’espace de deux mois (voire un peu moins), la nouvelle voiture est immédiatement opérationnelle pour le huitième meeting de la saison, à Donington (sur le tracé « National », donc court). Evidemment, le développement et la mise au point ont été sacrifiées dans ce court laps de temps. Mais chez le John Maguire Racing et Mitsubishi UK, il faut à tout prix sauver la saison. Comme ce fut le cas avec la Lancer, une seule voiture est engagée, toujours avec Mark Hales au volant.


Dans l’ensemble, la Galant se comporte mieux que la Lancer GTI qui elle, était tout sauf stable sur la piste. Mais à part ceci, les performances sont à peine meilleures. Hales rend souvent quatre secondes (ou plus) aux meilleurs dans l’exercice des qualifications, se contentant toujours des cinq dernières places sur la grille aux cotés des pilotes privés. Les prestations en course ne sont pas meilleures, outre les multiples soucis de jeunesse, la Galant traine toujours à l’arrière-garde du peloton, finissant généralement loin derrière, voire à un tour, des voitures de tête.


Mark Hales à Thruton, il finira 11e de la seule course du meeting (©LAT Images)

Abandonnant à Donington (malgré le fait qu’il soit officiellement classé lors de la manche 1), à Brands-Hatch, à la seconde venue de Donington (tracé long) et à Silverstone, Mark Hales verra l’arrivée à Oulton Park et à Thruxton où il finira 11e de cette course, le meilleur résultat avec cette Mitsubishi Galant.


A la fin de la saison, Hales finira 22e au classement tandis que Mitsubishi UK x John Maguire Racing est sixième et dernière au classement constructeurs. Le programme BTCC de Mitsubishi UK prend fin après cette seule année, et le John Maguire Racing quitte par la même occasion le championnat.



Il est vrai que la Galant est longue face à ses rivales. Mais ce n'est pas le souci principal car son développement très rapide la privera de toute bonne performance en course...(©RSR Images / Super Touring Register)

Liens/sources:


Autosport

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